Se passant dans l’après-vie, Au-delà s’imagine comment ce serait de se réveiller et de découvrir qu’on est mort. De se rendre compte que la vie, le choix et l’opportunité vous ont été pris et qu’on se souviendra de vous par vos actes «d’hier». On ne peut plus faire mieux, être mieux «demain».
Comme la pièce parcourt les différentes étapes que certains pensent appartenir à l’audelà, elle embarque aussi pour le long voyage de la résistance à la résignation. La douleur, l’angoisse, la déception et la fin du combat avec la mortalité font place à une acceptation de ce que nous sommes et de ce que nous avons fait. Nous avons eu notre chance, et maintenant la chance est aux autres.
Et en réfléchissant sur la vie après la mort, on réfléchit sur la vie avant la mort. Nous chérissons les bons et les beaux moments et nous nous libérons en arrivant à une autre forme d’acceptation, l’acceptation de la vie telle qu’elle est et de la perte de ceux que nous avons aimés.
Après avoir longtemps utilisé la musique baroque, Koen Augustijnen change de cap et s’inspire cette fois-ci de la musique jazz de Keith Jarrett pour accompagner sa vision sur «la vie après la vie». La musique sélectionnée touche un niveau transcendantal et métaphysique, module les tensions, défie les corps, offre tantôt la tourmente, tantôt la consolation.
Le spectacle se termine avec une composition de Walter Augustijnen, le père décédé de Koen Augustijnen.
Avec cinq artistes – Florence Augendre, Claudio Girard, Fatou Traore, Gil Ho Yang et luimême – sur scène, Lou Cope pour la dramaturgie et Wim Van de Cappelle pour la scénographie, Augustijnen s’est entouré d’une belle équipe pour entamer ce voyage serein vers l’Audelà.
16 & 17 octobre 2012 à 20h00 au Grand Théâtre
Durée: 1h15 (pas d’entracte)
Adultes 20 € Jeunes 8 €
Grand Théâtre
1, Rond-point Schuman
L-2525 Luxembourg
www.theatres.lu