Le sixième continent & Journal d’un corps au Grand Théâtre

À propos de «le 6° continent»
Un homme marche. Un homme calme, déterminé, impeccable, il avance sans hâte, porteur de tous les attributs de la puissance raisonnable. Il marche à rebours d’un courant comme s’il remontait une rivière, mais sans effort. Ce courant, ce sont d’autres comédiens qui l’incarnent. Un courant sans violence mais constant qui ne s’arrêtera jamais. Sans la moindre agressivité, ce courant humain dépouille notre homme peu à peu: il lui hôte son téléphone et l’homme ne s’en émeut pas, il lui prend son chapeau, et l’homme ne s’en aperçoit pas, il lui enlève sa veste, puis son pantalon, ses chaussures, ses chaussettes, et tout cela est jeté au fur et à mesure au centre du 6° continent, sans que l’homme semble s’en émouvoir. Puis, l’homme lui-même, enfin, se retrouve seul et nu assis au milieu de ses propres déchets.
Qui est cet homme, assis tout seul au milieu du 6° continent? Qu’est-ce donc que ce 6° continent?
C’est un territoire immense, constitué par tous les déchets que l’humanité rejette à la mer et que des courants marins agrègent au cœur du Pacifique où ils constituent une poubelle flottante de la taille d’un continent.

À propos de «Journal d’un corps»

Daniel Pennac a choisi un itinéraire qui n’est pas très long – du moins en distance – mais qui est finalement très aventureux puisqu’il raconte… le corps!
De treize à quatre-vingt-sept ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu un journal intime, le «Journal de son corps». Sa fille en est la légataire. Et nous qui nous sentons parfois si seuls dans notre corps, nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur, devient souvent matière à rire. Une idée géniale dont l’évidence s’impose curieusement.
Voilà un inventaire révélateur d’un hypocondriaque qui aurait découvert le moyen de prendre de la distance avec lui-même. Troublant, bouleversant, truculent. L’auteur de la Saga Malaussènesigne un authentique chef-d’oeuvre en nous faisant partager les turpitudes du corps, cet esclave capricieux qui finit par diriger nos vies.

 

 

le 6° continent
daniel Pennac / lilo baur
11 & 12 janvier 2013 à 20h00 au Grand Théâtre
Durée: environ 1h30
Adultes 20 €Jeunes 8 €
le journal d’un corps
lecture théâtrale de et avec daniel Pennac
12 janvier 2013 à 18h00 au Grand Théâtre
Durée: environ 1h00
Adultes 10 €Jeunes 8 €
Grand Théâtre
1, Rond-point Schuman
L-2525 Luxembourg
www.theatres.lu
Réservations sous Luxembourg Ticket.lu, c/o Grand Théâtre de Luxembourg,
1, Rond-point Schuman, L-2525 Luxembourg, tél.: + 352/47 08 95-1 (6 lignes),
fax: +352/47 08 95 95 du lundi au vendredi de 10h00 à 18h30 ou via Internet
www.luxembourgticket.lu

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *